Le jour J approche.
Si tu es le co-parent, c’est peut-être encore un peu abstrait tout ça.
Même parfois quand c’est le 2ème !
Par contre, si c’est le 2ème, tu te souviens probablement de ce sentiment d’impuissance que tu as ressenti pour le 1er. Pas facile de savoir quoi faire pour aider, soutenir, et pour trouver sa place avec le personnel soignant.
Je te propose aujourd’hui 4 choses pour :
- Que tu te sentes utile
- Que tu le sois vraiment !
- Que ta compagne se sente soutenue et accompagnée
1. Connaitre les différentes étapes de l’accouchement
Homme comme femme, on ne se renseigne pas toujours suffisamment sur le déroulé de l’accouchement. Encore une fois, tout ça est un peu abstrait au départ !
Pourtant, quand tu connais l’existence de la phase de désespérance, tu peux la reconnaitre et rassurer ta compagne.
Même chose pour le cercle de feu.
Quand tu connais les options possibles, les décisions qui peuvent être prises, alors tu peux rester acteurice de ce moment, et plus seulement spectateur.
J’ai un bon livre très sympa à te recommander pour ça. Je t’en parlerai dans le prochain post !
2. Préparer des mantras pour l’accompagner
En tant qu’accompagnant, ton rôle principal est de soutenir et rassurer la maman. Les mantras sont un très bon outil pour ça.
Lui rappeler
- que, comme la vague, la contraction monte en intensité et finit toujours par redescendre,
- que chaque contraction la rapproche de son bébé,
- qu’elle le fait déjà,
- qu’elle y arrive,
- qu’elle est forte et formidable…
Mais sur le coup, tu ne sais plus forcément quoi dire ! Alors je te propose de préparer ces mantras avec elle pendant la grossesse, et de les noter sur des fiches/post-it, quelque chose de facile à emporter à la maternité. A glisser dans ton portefeuille par exemple !
Comme ça, même si tu stresses, que tu te sens dépassé.e, tu n’auras plus qu’à les lire !
3. L’aider à bouger
Bouger peut aider à
- soulager l’intensité des contractions
- faire descendre bébé dans le bassin
- ouvrir le col de l’utérus
Encourage-la à marcher dans la chambre ou dans les couloirs de la maternité, à faire des ronds avec le bassin, sur un ballon par exemple et d’essayer différentes positions : assise, accroupie, debout, penchée en avant, à 4 pattes, etc. Et de se balancer.
Reste attentif à ses besoins et à ses préférences. Certains mouvements peuvent être plus confortables ou efficaces que d’autres, c’est elle qui te dira.
4. Faire des vocalises
J’adore cet outil ! Il peut aider à gérer la douleur et favorise l’ouverture du col de l’utérus.
Parfois, les femmes n’osent pas vocaliser. Ou plutôt, crier, disons-le ouvertement. Peur du paraitre, de ne pas être socialement acceptable.
Et pourtant, crier l’aide à gérer l’intensité des contractions. Alors vocalise à côté d’elle pour l’encourager à le faire à son tour. Et vocalise dans les sons graves. Ces sons descendent plus facilement dans le corps, et notamment au niveau du ventre et du col. Les vibrations aident à la détente et donc à la dilatation.
Essayez ensemble pendant la grossesse. Testez les sons aigus, puis les sons graves, et observez les vibrations dans votre corps. Vous prendrez l’habitude de le faire, et vous vous sentirez « moins bêtes » le jour J. Tu peux également chercher des cours de chant prénatal près de chez toi !
Voilà pour ces 4 outils. Il en existe d’autres, mais ceux-ci me paraissent les plus importants.
Si tu veux pratiquer et en savoir plus, tu peux assister à un de mes ateliers sur la gestion des contractions. J’en fais régulièrement. Tu veux connaitre la prochaine date ? contacte-moi !