Le psychologue n’est jamais venu

Femme triste en deuil périnatal

Elle s’appelle Julie.
Elle venait de perdre son bébé, à seulement quelques semaines de grossesse.

À l’hôpital, entre les examens et les couloirs froids, elle avait l’impression d’être invisible.
Alors, quand un soignant lui a proposé de voir un psychologue, elle a senti une lueur de réconfort.

« J’en avais besoin », m’explique-t-elle. « Mais il n’est jamais venu et n’a jamais appelé ».

Bien sûr, il peut y avoir 1000 raisons pour que le professionnel n’ait pas pris contact. Je ne le juge pas.

Julie, épuisée par ce qu’elle venait de vivre, n’a pas eu la force de relancer.
Elle ne connaissait aucun psychologue près de chez elle, et ne savait donc pas vers qui se tourner.
Ce besoin d’être écoutée est resté là, comme un poids supplémentaire sur ses épaules.

Si tu ressens ce besoin d’être soutenue, écoutée, mais que tu n’as pas eu la force ou l’opportunité d’aller vers un psychologue ou un accompagnement, sache qu’il n’est jamais trop tard.

Et si tu connais quelqu’un qui a vécu un arrêt de grossesse, demande-lui si elle a pu en parler à quelqu’un.
Si elle aussi ne sait pas vers qui se tourner, renseigne-toi pour elle, pour lui conseiller quelqu’un (sans la forcer bien sûr).
Tu lui seras d’une grande aide.
Ou envoie la vers un compte instagram tel que le mien.

Je suis là pour toi, pour elle, pour lui aussi, pour vous offrir cet espace où tu peux déposer ta douleur, tes émotions, et tout ce que tu ressens. Avec douceur, et sans jugement.

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