Les fausses couches sont malheureusement aussi fréquentes que banalisées. Pourtant, elles laissent souvent une trace à la fois profonde et invisible aux autres. C’est pourquoi le soutien est essentiel.
En parler
La femme se renferme souvent, du fait de ses émotions ou de l’accueil (ou non-accueil) qui leur est fait. Tristesse, colère, incompréhension, culpabilité… Toutes les émotions sont légitimes. En parler, même si ce n’est pas facile, permet de libérer la parole et de ne pas rester seule dans cette épreuve.
Etre écoutée
Le soutien des proches est très important mais parfois maladroit. Souvent, les personnes qui traversent cette épreuve ont besoin d’être écoutées, pas forcément consolées ou conseillées. Laissez-les exprimer ce qu’elles ressentent, à leur rythme.
S’entourer d’un professionnel
Un soutien émotionnel professionnel, avec une sage-femme, une doula, ou un psychologue, peut offrir un espace sécurisant pour déposer cette douleur et commencer à guérir. Parfois, il est nécessaire de s’adresser à quelqu’un qui comprend, sans jugement, et qui peut guider dans ce processus.
Fausse couche mais vrai deuil
Une fausse couche, quelle que soit son stade, est une perte. C’est important de le reconnaître et de s’autoriser à vivre ce deuil. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise manière de le faire, chaque chemin est unique.
Ne pas rester seule
Que ce soit avec des proches, des professionnels ou des groupes de soutien, ne reste pas seule avec cette douleur. Il est normal d’avoir besoin de temps pour guérir, et normal de vouloir en parler. Demander du soutien, c’est se donner le droit de prendre soin de soi.
Si tu traverses cette épreuve ou que tu connais quelqu’un qui la vit, contacte moi. Le soutien, la présence, peuvent changer tellement de choses.