Elodie attend son 2ème enfant.
Quand elle m’appelle, elle m’explique qu’elle ne veut pas revivre le même accouchement.
Sa petite fille a 3 ans aujourd’hui.
Ce 1er accouchement démarrait comme n’importe quel autre. Elle s’est rendue à la maternité avec des contractions régulières et douloureuses.
Elle a été accueillie, perfusée, monitorée. On a vérifié son col, ouvert à 3. Tout était parfait !
Et puis, malgré les contractions, le col ne s’ouvrait pas, ou pas assez vite.
Le cœur de sa fille ralentissait.
L’équipe médicale a donc pris la décision de faire une césarienne en urgence.
Elle s’est retrouvée attachée sur la table d’opération, avec un masque sur le visage. Elle ne sait pas me dire si c’était de l’oxygène ou autre chose. Mais elle a eu la sensation d’étouffer avec ce masque.
Elle a donc gigoté comme elle pouvait, limitée comme elle l’était dans ses mouvements et la parole, pour se faire comprendre.
Cependant, l’anesthésiste n’a pas compris. Il a continué à discuter avec son collègue, en lui expliquant qu’elles étaient « toutes hystériques comme ça ».
Alors, Elodie va bien, tout comme sa fille.
« C’est le principal », n’est-ce pas ?
Mais ce qu’Elodie veut, pour cet accouchement, c’est avoir confiance en elle, en son corps, et être en capacité de s’affirmer davantage face à l’équipe soignante.
Je te parlerai dans le prochain post de ce que nous avons mis en place ensemble. Mais si tu veux en savoir plus tout de suite, prends rdv pour un 1er échange offert.