Cécilia a 32 ans.
Elle est maman d’une petite fille de 2 ans et demi et avec son compagnon, Valentin, ils attendaient le plus heureux des évènements.
Un petit garçon devait naitre dans 2 mois.
Il y a trois jours, ils se sont rendus à une échographie de contrôle.
La dernière avant la naissance. Ils avaient hâte d’y être. Ils adoraient ces rendez-vous.
Valentin avait même posé son après-midi pour l’accompagner.
Il était rentré déjeuner avec Cécilia avant d’aller ensemble au cabinet d’imagerie médicale, impatients de voir à nouveau leur bébé.
Et puis en quelques secondes leur monde s’est effondré.
Il n’a fallu que quelques instants à Cécilia pour comprendre que cette sonde posée sur son ventre ne captait aucun mouvement, aucun son.
Le médecin est resté muet un moment, concentré, cherchant… ses mots. Les plus durs à prononcer. « Il n’y a plus de cœur, je suis désolé ».
Etat de choc, Cécilia et Valentin ne réagissent pas, trop sonnés, comme anesthésiés.
Pourtant il va falloir trouver le courage de l’annoncer à leur famille qui est loin de se douter de ce qu’il est en train de se passer.
Car la perte d’un bébé retentit bien au-delà des parents.
Et dans ces moments de deuil, si difficile à traverser, il faut aussi gérer les émotions et la tristesse des proches.
Il n’est d’ailleurs pas rare que les futurs parents endeuillés se retrouvent à consoler leurs proches.
Que les rôles s’inversent.
Suscitant colère et tristesse décuplée.
Et c’est aussi à ce moment-là que la présence d’une Doula peut s’avérer précieuse.
Pour accompagner et prendre soin des vôtres …
On en parle ? prends rdv pour un échange offert et sans engagement. Gérer les émotions des proches lors d’un deuil périnatal