On entend souvent dire qu’il ne faut pas parler de sa grossesse les trois premiers mois. Mais d’où vient cette injonction et que cache-t-elle vraiment ? 🌸
Cette recommandation vient de la peur de l’arrêt spontanée de la grossesse (fausse couche), plus fréquente durant le premier trimestre. L’idée est de « se protéger » d’une potentielle déception ou tristesse. Mais est-ce que cela te protègera, toi, des émotions désagréables et difficiles ? J’en doute. Elle protège les autres, ou te protège toi, des réactions maladroites des autres.
A contrario, en choisissant de garder le silence, tu te prives du soutien essentiel que ton entourage peut t’apporter en cas de difficulté. Ne pas parler de sa grossesse peut renforcer le sentiment de solitude et de stress, au moment où on a justement besoin de partager ses joies, ses inquiétudes, et ses doutes.
Quelles sont les bonnes questions à se poser ?
- De quoi ai-je vraiment besoin ? Parler de ta grossesse peut t’apporter du soutien et du réconfort. Si cela te semble important, écoute-toi.
- À qui ai-je envie de me confier ? Choisis des personnes bienveillantes et en qui tu as confiance, qui sauront t’écouter sans jugement, et t’apporter ce soutien dont tu pourras avoir besoin.
- Pourquoi est-ce que je me tais ? Est-ce par peur du jugement, par superstition, ou parce que tu ne te sens pas prête ?
Il est essentiel de faire ce qui te semble le mieux pour toi. En tant que doula, je suis là pour te soutenir dans chaque étape de ta grossesse, quel que soit le moment où tu choisis d’en parler. 💕
On en parle ensemble ? Contacte-moi !