Pourquoi c’est si difficile de parler du deuil périnatal ? 

difficile de parler du deuil périnatal

Ce silence, lourd et pesant, entoure bien trop souvent la perte d’un bébé. Les mots manquent, les regards fuient, les émotions restent contenues. Entre tabou social, peur d’en dire trop ou pas assez, et absence de repères, ce vécu pourtant si marquant reste souvent tu. Dans cet article, je t’explique pourquoi il est si difficile d’en parler, et comment un accompagnement bienveillant peut t’aider à mettre des mots sur ce qui a été vécu.

Le silence autour du deuil périnatal : une réalité fréquente

Une perte invisible aux yeux de la société

Le deuil périnatal reste souvent invisible. Surtout lorsqu’une grossesse s’arrête tôt, la société a tendance à minimiser ce qui vient de se passer. « Ce n’était que quelques semaines », « tu en auras d’autres »… Ces phrases, souvent maladroites, traduisent une difficulté collective à reconnaître la perte d’un bébé comme un deuil à part entière.

Pourtant, les parents ont aimé cet enfant, projeté une vie avec lui. Leur chagrin est réel, même s’il n’est pas toujours reconnu.

Lorsque le bébé décède en fin de grossesse ou dans ses premiers jours, la douleur peut être immense… mais aussi tue. Parce que c’est trop dur, incompréhensible. Parce qu’on ne l’a pas rencontré, il n’est parfois même pas nommé, ni évoqué.

La banalisation des fausses couches et arrêts de grossesse

On entend souvent que la fausse couche est « courante ». Et pour cause, on les estime à 200 000 par an. Cette normalisation peut donner l’impression que ce qui est fréquent est forcément anodin. Mais chaque histoire est unique, chaque perte laisse une trace. Cette banalisation empêche bien souvent les parents endeuillés d’exprimer leur souffrance, par peur de passer pour des personnes « trop sensibles ».

La peur d’en parler : gêne, maladresse et peur de blesser

Parler de la mort d’un bébé suscite de la gêne. Les proches ont peur de « raviver la douleur », d’utiliser les mauvais mots. Ils se taisent, pensant protéger… mais ce silence est parfois plus douloureux que des paroles imparfaites.

Même les professionnels de santé peuvent se sentir démunis. Manquant de formation spécifique au deuil périnatal, ils passent à côté d’un accompagnement humain pourtant fondamental.

Ce que vivent les parents face au silence

Après une fausse couche, une IMG ou le décès d’un bébé à la naissance, le silence des autres devient parfois plus douloureux que les mots. Ce silence prend mille formes : regards fuyants, absence de questions, changement de sujet. Il peut laisser les parents seuls avec un chagrin immense, comme si leur vécu n’avait pas de place.

Se sentir isolé dans la douleur

Quand les proches ne posent pas de questions, évitent le sujet ou minimisent la perte, les parents peuvent se sentir mis à l’écart. Ce silence crée une distance. Il peut faire croire qu’il faut tourner la page, alors qu’eux ont besoin de temps, d’écoute, de reconnaissance.

L’isolement peut aussi venir de leur propre retenue : par peur d’être incompris, par peur de faire fuir. Le silence devient alors mutuel, mais pesant, empêchant tout partage authentique.

Des émotions puissantes mais mises de côté

Vivre un deuil périnatal, c’est traverser des émotions intenses : chagrin, colère, culpabilité, jalousie, incompréhension. Mais quand personne n’en parle, ces émotions restent enfermées. Elles s’accumulent, sans pouvoir être exprimées.

Les parents sentent qu’ils « n’ont pas le droit » d’aller mal, surtout si la perte a eu lieu tôt dans la grossesse. Ils intériorisent l’idée que “ce n’était pas si grave”… alors qu’ils ont bel et bien vécu une rupture brutale, un bouleversement.

Les proches démunis, les professionnels parfois mal préparés

Il ne s’agit pas de rejeter la faute sur les autres. Beaucoup aimeraient soutenir mais ne savent pas comment. Ils ont peur de mal faire, de faire pleurer, de raviver la douleur. Alors, ils se taisent.

Quant au corps médical, il peut manquer de formation ou de temps. Certains professionnels tiennent des propos blessants sans le vouloir. D’autres, heureusement, font preuve de grande humanité. Mais les parents ne savent jamais à quoi s’attendre, et cela peut accentuer leur désarroi.

Briser le silence : l’importance d’un espace sûr pour en parler

Face au vide laissé par le silence des proches ou le manque d’écoute du système médical, il est vital pour les parents de trouver un espace où ils peuvent s’exprimer librement. Un lieu où leur parole est reçue sans filtre, sans jugement. C’est dans ce type d’accompagnement qu’ils peuvent commencer à panser leurs blessures.

Être écoutée sans avoir à se justifier

Nommer la perte, parler de son bébé, revenir sur les détails de ce qu’on a vécu : ces récits sont essentiels. Mais trop souvent, les parents sentent qu’ils doivent s’excuser d’en parler ou minimiser leur douleur. Dans un espace d’écoute bienveillant, ils n’ont plus à se justifier. Ils peuvent dire ce qu’ils portent sans peur d’être incompris.

Être écoutée, c’est déjà se sentir un peu réparée.

La présence d’une doula : soutien émotionnel et reconnaissance du vécu

L’accompagnement d’une doula spécialisée dans le deuil périnatal est un soutien précieux. Je suis là pour reconnaître ce que tu as traversé, sans chercher à l’expliquer ou à le minimiser.

Je t’offre un espace d’accueil, de parole et de réconfort. Nous avançons à ton rythme, en douceur, pour que tu puisses remettre du sens là où tout a été bouleversé. Je suis une présence stable, discrète mais engagée, dans ce moment de vie où tant de repères ont été perdus.

L’aide d’un soin Reiki pour apaiser le corps et l’émotionnel

Parfois, les mots ne suffisent pas. Le corps, lui aussi, garde la mémoire du choc, du vide, de l’arrêt brutal. C’est là qu’un soin énergétique comme le Reiki peut venir en soutien.

Le Reiki permet de libérer en douceur les tensions accumulées, d’harmoniser les émotions, et d’offrir un véritable moment de relâchement. Il n’efface rien, mais il permet de poser une respiration, de retrouver un peu d’apaisement, de reconnecter avec cette lumière intérieure souvent voilée par la douleur.

Sortir du silence pas à pas

Parler du deuil périnatal est un acte courageux, qui demande un espace sûr et une écoute profonde. Ce silence n’est pas une fatalité : il est possible de se réapproprier son vécu, de s’autoriser à dire ce qui a été tu… Être accompagné.e.s par une doula et, si on le souhaite, bénéficier d’un soin Reiki, c’est autant de clés pour avancer.

Et si la première étape était simplement d’oser dire « j’ai besoin d’en parler » ?

Prends rdv sans attendre pour un appel découverte, il est offert.

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