La grossesse de ton amie, ta sœur, ta fille peut être, s’est arrêtée prématurément.
C’était difficile. Très difficile. La voir si mal était un crève-cœur, et te sentir impuissante également.
C’était il y a un an déjà.
Tu ne connais pas la date exacte. Ce n’est pas vraiment le genre de date que tu as envie de retenir ! Mais tu y penses malgré tout. Tu hésites à envoyer un message à cette maman endeuillée. Mais pour lui dire quoi au juste ? remuer le couteau dans la plaie ? à quoi ça servirait ? Autant ne pas la replonger là-dedans.
Sauf que pour cette maman, cette date est inscrite dans son corps, dans sa chair.
D’ailleurs, elle ne pensait pas que cette date lui ferait si mal. Que tout reviendrait avec tant de force. Toutes ces émotions, cette peine, ce sentiment d’injustice, de culpabilité peut être.
Et au lendemain de cette date, ce qui l’écœure surtout, c’est que personne n’a pensé à elle et à son bébé. Elle n’a pas reçu un seul message, disant qu’on pense à elle, et surtout à lui.
Si tu te reconnais dans la description du proche, un simple « je pense à toi », c’est déjà beaucoup, et ça change tout pour cette maman.
Si tu es la maman, alors courage, c’est difficile, mais ça passera.
Je pense à toi.
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